» Il ne se passe pas un jour sans que les médias arméniens ne rapportent des nouvelles alarmantes en provenance de l’Arménie et d’Artsakh. En parallèle avec le durcissement du blocus d’Artsakh et la grave crise humanitaire qui en découle, les habitants des zones frontalières sont régulièrement la cible de tirs azéris , les empêchant de cultiver leurs terres ou de faire paître leurs animaux. Les forces azéries tirent également sur des installations stratégiques. Le but visé est clair: priver les populations arméniennes de leurs moyens de subsistance et les pousser à quitter leurs terres ancestrales. L’Azerbaïdjan intensifie chaque jour sa politique de terreur …Les pays médiateurs se contentent de faire des déclarations neutres pour exprimer leur préoccupation et appeler les deux parties à respecter le cessez-le-feu et à régler leur différend par le dialogue. Dans le meilleur des cas, ils « invitent » l’Azerbaïdjan à assurer le libre passage du corridor de Latchine… Le sentiment qui prévaut chez les Arméniens est qu’ils sont seuls face à l’axe akou-Ankara dont l’objectif final est de parachever le génocide de 1915…Ce sentiment repose sur l’inaction, voire la complicité des forces de paix russes et sur la réticence de l’Occident à entreprendre des démarches concrètes visant à prévenir un nettoyage ethnique en Artsakh et l’annexion par l’Azerbaïdjan des terres de la République d’Arménie. » (Extraits du numéro 245 d’Artzakank – Echo,. revue bimestrielle bilingue publiée à Genève.)
